bâtiments des ambassades des pays nordiques à Berlin, 2000, Berger+Parkkinen Architekten, Nielsen & Nielsen, VIIVA Arkkitehtuuri, Palmar Kristmundsson, Snøhetta, Wingårdh Arkitektkontor
adresse: Stülerstraße 1, 3-5 / Rauchstraße 1 / Klingelhöferstraße 1-2
architectes (projet d'ensemble): Berger+Parkkinen
architectes collaborateurs: Margarete Dietrich, Antti Laiho, Ines Nicic, Kurt Sattler, Peter Thalbauer, Günther Unterfrauner, Ivan Zdenkovic
architectes des immeubles d'ambassades:
Danemark: Nielsen, Nielsen & Nielsen A/S, Arhus
Finlande: VIIVA Arkkitehtuuri Oy, Helsinki
Island: Palmar Kristmundsson, Reykjavik
Norvège: Snøhetta as, Oslo
Suède: Wingårdh Arkitektkontor AB, Göteborg
Island: Palmar Kristmundsson, Reykjavik
Norvège: Snøhetta as, Oslo
Suède: Wingårdh Arkitektkontor AB, Göteborg
coût total 42,5 millions d'euro
surface du terrain 3 425m²
surface utile 15 000m²
chantier: 26 mois
surface du terrain 3 425m²
surface utile 15 000m²
chantier: 26 mois
réalisation:1996 à 2000
Les cinq ambassades des pays nordiques (Islande, Norvège, Suède, Finlande et Danemark) sont regroupées au sein d'un projet architectural commun. Un centre de réception générale comprenant des services communs aux différents ambassades, doté de bureaux ,d'un restaurant et des logements pour fonctionnaires, est le sixième bâtiment indépendant de l'ensemble. Ces bâtiments reprennent en partie un imaginaire ethnique, encore que revu et corrigé à la lumière des tendances récentes de l'architecture bioclimatique et le modèle conceptuel majeur du projet est le mur-écran.
Le mur comme métaphore d'expérimentation ininterrompu est un instrument polyphonique et mécanique complexe à même de moduler d'heure en heure les échanges entre la citadelle et la ville. Berger+Parkkinen (architectes du plan d'ensemble, de l'enclos et du bâtiment commun – Falleshus) on décrit leur travail comme une méthodologie privilégiant le collage. C'est ainsi que s'explique le fait que cette citadelle soit à la fois une ''machine à émotions'' et une structure bureaucratique. Les cinq pays nordiques ont choisit les architectes de leurs bâtiment respectifs par des concours indépendants.
Le schéma de base a une forme solide, un "plein" qui a été creusé dans un jeu de pleins et de creux. Les traces de la forme originale sont bien évidentes, car les édifices suivent attentivement le périmètre extérieur. La subdivision s'effectue tout en nuances et les six édifices du centre se transforment ainsi en un landmark en plein cœur de Berlin, en adoptant une plus grande échelle improbable. Les vides répartis dans le complexe sont le résultat du 'creusement', ils sont nécessaires non seulement pour la définition et la fonction de chaque ambassade, mais surtout comme invitation à la communication entre elles. Ces vides, définis par les façades des édifices, semblent créer une tension suspendue qui rappelle l'état originel du "plein".
Le pavillon finlandais présente une façade de verre entièrement recouverte de lamelles en mélèze. Depuis la cour intérieure, on aperçoit les façades en calcaire blanc et granit noir du pavillon suédois. Le bloc de granit d'une hauteur de 14 mètres est l'élément distinctif de l'ambassade de Norvège. Il vient tronquer la physionomie triangulaire de l'édifice et symbolise la verticalité des paysages norvégiens. L'ambassade islandaise constitue le plus petit bâtiment du complexe. Il est reconnaissable au mur de pierres rouges de ses bureaux. L'ambassade de Danemark se compose de plusieurs éléments: l'atrium visible depuis l'extérieur au travers des lamelles du ruban, une cage d'escalier en bois et un édifice fait de verre et d'acier.
L'entrée de ce complexe a été conçue comme une structure d'accueil pour les membres des ambassades, ainsi que comme un point de ralliement des visiteurs et des habitants de Berlin. Comme point d'échange culturel et d'information, cet édifice, qui est le plus visité du complexe, offre diverses possibilités d'activités culturelles : auditorium, salles de conférences, galeries d'exposition et salles de repas. La volumétrie du Felleshus est caractérisée par une façade en bois qui, relativement fermée, est en contraste avec les espaces ouverts de l'intérieur de l'édifice.
Entrée principale, Felleshus
La ceinture (l'enclos) qui entoure les six édifices est un élément autonome qui confère une continuité, une fluidité qui s'écoule parfois librement, sans toucher aucune structure. Les tôles de cuivre sont montées sur une structure d'acier qui a l'inclinaison nécessaire afin de contrôler la quantité de lumière, de vent, et la vue. 3.850 tôles constituent cette ceinture, sur une longueur totale de 226 mètres.
bâtiment Falleshus
Island
Norvège
Finlande
sources:
-Architecture d'aujourd'hui n°329, juillet-août 2000, p. 74-85
-Domus n°828, juillet-août 2000, p. 44-57
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