Matière et Mémoire



Matière et Mémoire, Henry BERGSON, 6ième édition: 1999, Quadriqe/puf
  • En avant-propos (p.1-9) Henry Bergson donne des définitions simples de ce qui est l'objet d'étude et les notions principales utilisées.
p1/ La relation entre corps et esprit (relation psychophysiologique) est énoncée dés les premiers paragraphes en tant que thème philosophique directeur de cet ouvrage. Cette dualité existe si on considère que l'esprit est de l'ordre du métaphysique et le corps de domaine du matériel. Il existe alors un rapport, selon HB qui peut réconcilier le dualisme entre la réalité de la matière et la réalité de l'esprit, cet intersection peut être étudiée sur l'exemple de la mémoire.
p2/ La matière peut être considérée comme un ensemble d'images. Ces images doivent être des existences à mi-chemin entre une représentation (vision idéaliste) et une chose (vision réaliste). Par ailleurs un objet est une image, une image qui existe en soit, indépendamment de notre perception. Ici on considèrent la matière avant la dissociation entre son existence et son apparence.
p5/ Un souvenir est une indication précise de la mémoire (il représente précisément le point d'intersection entre l'esprit et la matière).
p6/ Une pensée complexe se déroule en une série de raisonnement abstraits, accompagnés de représentation d'images. Ces images se dessinent devant la conscience et impriment au corps telle ou telle attitude liées à leurs mouvements potentiels dans l'espace.
p7/ La relation entre le mental et le cérébral n'est pas constante. Cette relation varie selon la complexité de la pensé et l'intensité des sollicitations sur la conscience, provoqués par les mouvements hypothétiques dans l'espace des images, qui cette pensé constituent.


 
  • Chapitre premier (p.11-80) De la sélection des images pour la représentation. - Le rôle du corps.
p.12
Une image est une perception qui se réalise à travers des sens. Une image est intemporel, elle fait partie du monde réelle et donc peut être perçue, comprise et calculée, il s'agit donc d'une entité qui contient le passé, le présent et le future.
Le corps fait partie de ces images, il est pourtant différent car on ne le perçoit pas seulement de l'extérieur mais aussi du dedans pas des affections. Le mouvement est le résultat de l'action que je produit sur mon corps.
p.13
Le mouvement, en tant que résultat de l'action que je produit sur mon corps, est précédé par des affections qui contiennent une invitation à agir. On peut exécuter un mouvement ou ne rien faire.
Il exista alors des exceptions, ce sont des mouvements commencés mais non exécutés, l'indication d'une décision plus au moins utile, mais non pas la contrainte qui exclut le choix. Ce mouvement non exécuté trouve sa légitimité aux moments ou on échappe de manière instinctive aux dangers de l'imprévisible. La conscience est responsable de toutes démarches dont un individu croit prendre initiative, elle disparaît dès que cette démarche devient automatique.
«Tout se passe comme si dans cet ensemble d'images que j'appelle l'univers, rien ne se pouvait produire de réellement nouveau que par l'intermédiaire de certaines images particulières, dont le type m'est fourni par mon corps».
Les nerfs afférents qui suivent une logique une logique centripète font naître la représentation du monde extérieur. Les nerfs efférents suivant une logique centrifuge peuvent provoquer le déplacement du corps ou de ces parties.
p.14
L'Univers est une entité de toute chose matérielle. Le cerveau et l'image du cerveau font partie de cet ensemble. L'image du cerveau ne peux donc pas conditionnée celle de l'univers. On distingue alors les images extérieures à mon corps, les images qui composent mon corps puis finalement les images extérieures modifiées suite à une action émise par mon corps.


à suivre....

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