Une diplomatie sans paysage, Aurélien L'HELGOUALC'H, revue Les carnets du paysage n°17, 2008, Actes Sud
L'auteur dénonce la rupture entre une décision politique et le contexte local du sujet discuté. Des réunions diplomatiques, pendant les quelles sont prises des décisions concernant des projets de l'importance internationale, ne se situent pas sur le territoire proche du projet. On traite des dossiers à distance alors que le pouvoir de décision pourrait être transféré aux ambassades et aux consulats sur place. A Bruxelles, Genève ou Bombay, on construit maintenant les salles de réunion autour du terminal, dans l'enceinte de l'aéroport. Le règne de la diplomatie sans paysage est venu. Les postes diplomatiques satellites locaux ont perdu le pouvoir, le prestige aujourd'hui se cherche ailleurs, dans les couloirs de l'ONU et du Conseil Européen. La diplomatie s'adapte, le centre de gravité des discussions internationales se place dans des enceintes ouvertes à tous, on remarque alors plus de transparence au niveau au niveau des enjeux diplomatique.
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